histoire vécue
Aujourd'hui je vais vous raconter
une histoire vécue samedi après-midi 5 décembre 2009.
Donc encore toute fraiche.
Je n'aurais malheureusement que deux photos
de piètre qualité à vous présenter.
Dabord situons un peu cette histoire.
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Ce samedi après-midi, la météo étant ce quelle est en ce moment,
pluie et vent tout l'après-midi,
je me suis relancé dans des essais photos sur les gouttes d'eau.
Alors que j'étais à trier les photos sur l'ordinateur,
et que régulièrement je jetais un oiel sur le jardin par la porte fenêtre,
j'aperçus soudain un oiseau au vol rapide, intrigué par ce que je venais d'entre apercevoir de façon furtive,
et remarquant qu'il n'y avait plus un seul oiseau autour des mangeoires,
j'ai aussitôt pensé à cette femelle épervier qui vient nous rendre visite tous les ans.
Alors je saute sur l'appareil, quelques réglages rapides, ISO 400, vitesse 200,
puis je m'approche doucement de la fenêtre,
et là j'apperçois, posée sur la volière des perruches ondulées,
un rapace de petite taille,
une femelle épervier d'europe.
Je pousse légèrement le rideau avec l'extrêmité de l'objectif,
j'ajuste le réglage de vitesse à 100,
ce qui compte tenu des conditions de lumière est encore trop rapide,
mais pousser encore en ISO donnerait des photos inexploitable vu la distance.
Je déclenche deux fois.
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Voici la première photo, après quelques retouches de lumière et de contraste.
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si vous agrandissez la photo vous verrez qu'on remarque même la pluie.
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Mais l'histoire ne s'arrête pas là,
les conditions de prise de vue et l'aperçu de mes deux photos
ne laissant présager que des photos de mauvaise qualité, j'ai donc choisi d'observer l'oiseau,
c'est là que j'ai remarquer que mes perruches étaient totalement immobile,
èspérant malgré leur bleu très vif passer inaperçue, et c'est alors que j'ai aperçu,
posées dans le cotonaester qui pousse à coté de la volière,
donc juste au dessous du rapace,
trois petites mésanges bleues, figées comme autant de statues de pierre.
Le rapace ayant finit par remarqué ma présence s'en ait allé,
Mais nos petites mésanges, prudentes étaient toujours aussi immobiles.
Il aura bien fallut attendre encore cinq bonnes minutes pour que l'une d'elles,
sans doute plus enhardie,
commence à bouger tout doucement la tête
pour regarder dans toutes les directions
si l'oiseau de proie était bien parti et ne c'était pas simplement posé un peu plus loin.
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voici la deuxième photos du rapace
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il aura fallut une bonne demi heure pour que charbonnières, verdiers et moineaux
ne reviennent aux mangeoires.
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je n'ai malheureusement pas pu faire de photos des mésanges
bien cachées dans le cotonaester, mais celui-ci
est encore bien garni en feuilles,
elles étaient donc encore plus dans l'ombre,
mais j'aurais aimé vous les montrer,
il était facile de lire dans leurs yeux l'immense peur qui les glaçaient.