journal de vacances
Vendredi 21/08/2009 :
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ce matin, comme l’avais prévu la météo,
temps couvert avec même un peu de crachin.
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Dernier jour de vacances,
et comme c’est aussi l’anniversaire d’Elisabeth,
quelques courses ce matin et restaurant ce midi.
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Le restaurant, il faut absolument que j’en parle,
cela restera un très bon souvenir.
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Ce restaurant, à Argelès-Gazoste, vaut vraiment le détour.
Coté repas très bien, un beau cadre, avec vue sur la vallée,
mais la particularité n’est pas là,
ce qui me laissera le plus beau souvenir et le plus pitoresque,
c’est la serveuse que nous avons eu,
très professionnel, sachant se faire discrète
et sachant prendre le temps de discuter avec les clients qui le souhaitent.
Mais le plus important c’est le décalage entre le cadre du restaurant
et l’habillement de la serveuse,
c’est énorme, quand on voit le restaurant, un peu chic
et en retrait dans une petite cour,
avec un certain style, on est surpris quand on est accueilli, par cette jeune femme,
que l’on croirait tout de suite sortie d’une rêve partie,
un débardeur avec une grande capuche très longue et avec un grelot au bout
qui a rythmé tout le repas .
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Pas œnologue du tout,
le restaurant pas forcément non plus très bien approvisionné en vin,
car sur la carte il y avait du Madiran,
(nous sommes dans la région de production), mais là il n’y en avait plus,
alors je lui ai demandé si elle pouvait me conseiller sur le choix d'un vin
qui irait bien avec les menus que nous avions choisit,
elle me répondit sans l’ombre d’une hésitation,
que c’était tous des vins du département, sauf le Grave,
( il y avait aussi du saint émilion, du saint estèphe et du rosé de provence,
je ne savais pas que les hautes pyrénées étaient aussi étendues),
j’ai donc choisi par défaut du Saint Mont,
vin des Pyrénées atlantiques,
il y avait bien du Jurançon blanc,
mais çà n’aurait sans pas été aussi bien avec nos menus.
Nous avons beaucoup aimé aussi certaines de ses réflexions,
qui dites avec l’accent de la région, nous ont fait beaucoup rire,
j’ai la fâcheuse habitude lorsque qu’il me reste un morceau de pain de saucer
mon assiette, et lorsqu’elle est venu desservir et prendre la commande pour les desserts,
comme partout en restauration, on vous demande si cela a été,
elle ça a été plutôt « ce n’est pas la peine que je vous demande si ça vous a plus ».
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Pour le dessert nous avons choisi de la tourte pyrénéennes,
très bon gâteau, que je ne peux que vous recommander, vraiment très bon,
lorsque que la gentille demoiselle est venue nous servir les cafés,
un expresso pour moi et un petit crème pour Elisabeth,
« un petit crème, comme vous dites »
nous a-t-elle dit en le posant sur la table,
je ne sais pas comment on l’appelle ici,
mais à Rennes c’est comme ça que nous on dit,
et en parlant du gâteau elle nous a dit qu’elle l’aimait beaucoup aussi elle-même,
d’ailleurs elle en avait une part sur son plateau qu’elle grignotait
en servant et discutant avec les clients.
Au moment de quitter le restaurant je lui demandais
si elle avait une carte à me donner,
elle m’en a remis une en me précisant que le numéro de téléphone
et l’adresse du restaurant étaient marquer dessus,
c’est me semble t’il le minimum que l’on puisse attendre d’une carte,
y avait il besoin de le préciser ?
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Dans d’autres restaurants
et peut être à d’autres périodes de l’année
j’aurais été choqué de cette façon de faire,
mais là et avec l’accent qui va si bien à la région
et le sympathique sourire de la demoiselle,
je dois dire que j’ai pris beaucoup de plaisir.
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Si je travaillais chez Michelin à décerner les étoiles,
j’en donnerais une au restaurant rien que pour cette serveuse,
sans laquelle nous n’aurions pas un si beau souvenir de ce repas.
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Nous avons conclu la journée avec une ballade digestive
dans la vallée autour de la ville,
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et ensuite nous avons commencé nos bagages
pour partir de bonne heure demain matin.
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Ainsi s’achèvent ces vacances, très belle,
un seul regret, nous avons eu trop souvent l’impression
de ne pas avoir quitté la Bretagne,
beaucoup de voiture immatriculées en Bretagne et dans les Pays de Loire,
et surtout la météo,
souvent gris et avec du crachin,
heureusement qu’il y avait la montagne et les vautours dans le ciel,
sinon on se serait vraiment cru chez nous.
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Samedi 22/08/2009 :
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ça y est les bagages sont chargés,
le plein de la voiture est fait et le mobil home est propres,
alors nous partons pour neuf heures de routes si tout va bien…….
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Mais il faut compter sur les prévisions de bison futé,
"journée rouge !!!".
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Et malheureusement les bouchons étaient là,
13 h 00 de route au lieu de 9 à l’aller,
journée fatiguante,
la circulation se fait en accordéon.
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Les problèmes ont commencés 100 Km avant Bordeaux
et nous n’avons retrouvé une circulation fluide qu’après Nantes.
Maintenant il ne nous reste plus qu’à imaginer
ou nous irons l’année prochaine…………